Le contrat « build operate transfer » est un contrat administratif d’origine anglo-saxonne. Il s’agit d’un des contrats centraux des opérations de Partenariats public-privé (PPP).
(Build) Il permet à l’autorité publique (le Bénéficiaire) de demander d’abord à une entreprise privée (me Partenaire privé) de construire à ses frais une structure destinée au service public (un parking, un tunnel, une autoroute, des sites web, …).
(Operate) Ensuite, l’entreprise privée est chargée d’exploiter cette construction pendant un certain nombre d’années, ce qui lui permet d’amortir son investissement.
(Transfer) Enfin, l’entreprise privée concède au pouvoir public la propriété de l’exploitation à la fin d’une période pré-établie. Le pouvoir public obtient ainsi la jouissance de la structure, avec le personnel formé pour exploiter le service.
Le contrat a démarré le 01 janvier 2019 pour terminer le 31 décembre 2028. La durée était alors de 10 ans.
L'Etat congolais s'engagait à ne pas conclure avec des tiers un contrat ou convention portant sur le même objet du contrat BOT du 16 novembre2018, signé avec BORGERWEERT.
Le contrat contient une clause arbitrale afin de présenter tout différend au Centre internationale pour le règlement des différends relatifs aux investissments (CIRDI) à Washington.
Le CIRDI appartient au groupe de la Banque mondial.
Le CIRDI est la principale institution au monde dédiée au règlement des différends relatifs aux investissements internationaux. Il dispose d’une vaste expérience dans ce domaine, pour avoir administré la majorité des affaires relatives à des investissements internationaux. Des États ont désigné le CIRDI comme instance pour le règlement des différends opposant un investisseur à un État dans la plupart des traités internationaux d’investissement ainsi que dans de nombreuses lois sur l’investissement et de nombreux contrats d’investissement.
L'Etat congolais a explicitement reconnu le contrat BOT du 16 novembre 2018 comme un investissement indirect de la part des ressortissants belges.
Pour garantir la bonne exécution d'une éventuelle sentence arbitrale, l'Etat congolais a renoncé explicitement à son immunité d'exécution.
Malgré les efforts des deux Ministres KOKONYANGI WITANENE et LUHAKA LOSENDJOLA, pour démarrer le projet du côté de l'Etat congolais, le Ministre actuel, Pius MUABILU MBAYU refuse chaque collaboration.
Entre temps, BORGERWEERT de son côté continue l'exécution du contrat qui se retrouve actuellement dans la phase des travaux préparatifs avec inventorisation des parcelles publiques (réseau routière, réseau fluviale, réseau ferroviaire, parcs naturels, et pavés).
A la date d'aujourd'hui, plus de 600.000 parcelles sont déjà insérées dans les bases de données. Dès que tous les parcelles publiques seront enregistrées, les travaux portant sur les parcelles privées peuvent démarrer. Ceci est attendu au cours de l'année 2021.
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Déjà 2.495.081 parcelles enregistrées